Début décembre, la ministre des armées, Florence Parly, prenait la parole au cours d’une table ronde consacrée à l’éthique du soldat augmenté, pour dire, en substance : « Oui à l’armure d’Iron Man, non à l’augmentation et à la mutation génétique de Spider Man », ce qui peut être abscons si vous n’êtes pas familier des super-héros Marvel. Mais en résumé, la ministre est favorable à la recherche sur l’augmentation « externe » : armures, instruments de communications, mais contre l’augmentation biologique, comme des modifications génétiques par exemple. Ce qui semble relever du bon sens est en fait une question fort complexe. Si la France se targue d’une éthique militaire, qu’en est-il des autres pays, moins scrupuleux ?